Horace Hole

Horace Hole au jardin de ma soeur – Roger Simons : Les feux de la rampe

HORACE HOLE (JARDIN DE MA SOEUR)

BIO …INTERESSANTEPhoto Didier INT Programme.jpgHorace naît au début de l’année 1961 à Montevideo en Uruguay. Il est le petit-fils d’Anibal Paz, le célèbre gardien de but de « La céleste » et le fils d’une chanteuse révolutionnaire luxembourgeoise exilée en Amérique du Sud.A la mort de cette dernière, en 1963, Horace est accueilli par Frank Sinatra qui devient son père adoptif.

Sa jeunesse se passe entre les Etats-Unis et l’Europe. Après des études d’anthropologie, Horace Hole exercera de nombreux métiers dont celui de manager du groupe punk japonais «  The Stalin »

ETRANGE CETTE BIOGRAPHIE ! a

Bruxelles« Jardins de ma sœur » Horace Hole en scène …observé par Didier Gesquière…

SYNO SPECTACLE

Horace Hole a la révolte attitude tatouée dans les tripes.

Nourrisson déjà, il pestait contre ses semblables de maternité ; bande de petits cons auto-satisfaits disait-il dans son duvet.

Quelques ulcères plus tard, après avoir honni de concert mais toujours en silence le socialisme la droite, les polis petits chiens du capitalisme , les faux révolutionnaires , les pseudo-intellos de ses deux.

Dieu, la SNCB , le bête sourire des animateurs de l’espace médiatique , les DRH , sa mère , son oncle et lui-même , il décide enfin de faire son Coming Out idéologique…

Je pleure assez facilement sur mon sort, sur le monde il me faut éplucher des oignons…

©©HamiltonLake_DIDIER.GESQUIERE_MG_4082-2.jpg

en aparté …

Cet être exquis, bien élevé en apparence et longtemps trop poli pour être honnête, prend la contre-allée pour faire corps avec sa hargne profonde et sa haine de l’humanité.

Piquant, amer, grinçant, épicé, moqueur , méchamment chic , mais jamais dupe de son narcissisme pathologique , ce pirate Rock And Roll a mangé un petit Hannibal Lecter au petit-déjeuner.

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Radio Campus : Interview de Didier Gesquière

Homme providentiel qui tombe à pic, conseiller des plus grands, mais aussi ass hole invétéré. Préparez-vous à rencontrer Horace Hole, la personnalité du moment! Incarné par Didier Gesquière, cette figure emblématique à faire pâlir nos politiciens manie avec talent le sens de l’entourloupe langagière, le tout animé par le goût de la révolte. Horace Hole est décrit comme « un pirate Rock And Roll qui aurait mangé un petit Hannibal Lecter au petit-déjeuner ».

Ça donne envie! Et dans ses mots, si la manipulation guette, que le mensonge est présent, ce qui n’empêche pas cet homme universel d’avoir beaucoup de choses à dire sur notre société contemporaine. Après l’épatant documentaire sur l’identité rock, Rock’n’roll isn’t only rock’n’roll, Didier Gesquière et Céline Charlier surprennent encore. À voir au « Jardin de ma soeur » dès le 10 février. Mais avant ça, interview!

Horace Hole - Didier Gesquiere - spectacle (3)

Bonjour Didier. Avant toute chose, qui est Horace Hole par rapport à vous, Didier Gesquière ? Un Jekyll et un Hyde ? Deux personnalités d’une même personne schizophrène ? Horace Hole n’est-il pas une sorte de Chris Conty (un chanteur imaginaire prétendument évaporé en 1981 et dont les 25 ans de sa disparition furent fêtés dans un grand hommage en 2006) ?

Forcément, en tant qu’auteur et interprète, jouant dans un seul-en-scène, il y a quelque chose du personnage qui rend schizophrénique. L’écriture vient de moi, ils sont issus de ma production au cours des dix dernières années. En fait, ils auraient pu être des textes de chroniques de radio ou… des débuts de pièces. Dès lors que j’ai commencé à répéter, je trouvais intéressant que ce personnage d’Horace Hole ne soit pas totalement moi. Même si c’en était un prolongement, je devais aussi arriver à pervertir ce que je suis et mes écrits. C’est un personnage qui peut dire des choses que j’ai pensées et même écrites un jour mais qui, dans sa bouche, prennent une dimension toute autre.

Et puisque ce personnage n’existe pas, que les gens vont venir le voir, l’allusion à Cris Conty est plutôt pertinente. S’il est une invention, il est quelque part mon jumeau sur scène. Ce côté-là m’intéresse. Dans « Horace Hole », il y a « ass hole », trou du cul, et je pense que c’est sans doute mon côté « trou du cul » qui ressort, une partie différente de ce que je suis dans la vie courante.
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