Horace Hole
Horace Hole naît au début de l’année 1961 à Montevideo en Uruguay. Il est le petit-fils d’Anibal Paz, le célèbre gardien de but de « La céleste » et le fils d’une chanteuse révolutionnaire luxembourgeoise exilée en Amérique du Sud. À la mort de cette dernière, en 1963, il est accueilli par Frank Sinatra qui devient son père adoptif. Sa jeunesse se passe entre les États-Unis et l’Europe. Après des études d’anthropologie, Horace Hole exercera de nombreux métiers, dont celui de manager du groupe punk japonais, « The Stalin ».
Synopsis
Horace Hole a la révolte attitude tatouée dans les tripes. Nourrisson déjà, il pestait contre ses semblables de maternité : “Bande de petits cons auto satisfaits” disait-il dans son duvet. Quelques ulcères plus tard, après avoir honni de concert mais toujours en silence le socialisme, la droite, les polis petits chiens du capitalisme, les faux révolutionnaires, les pseudo-intellos de ses deux, Dieu, la SNCB, le bête sourire des animateurs de l’espace médiatique, les DRH, sa mère, son oncle et lui-même, il décide enfin de faire son Coming Out idéologique… Je pleure assez facilement sur mon sort, sur le monde il me faut éplucher des oignons… Cet être exquis, bien élevé en apparence et longtemps trop poli pour être honnête, prend la contre-allée pour faire corps avec sa hargne profonde et sa haine de l’humanité. Piquant, amer, grinçant, épicé, moqueur, méchamment chic, mais jamais dupe de son narcissisme pathologique, ce pirate Rock And Roll a mangé un petit Hannibal Lecter au petit-déjeuner. Horace Hole et Didier Gesquière se confondent dans un étonnant vrai faux stand-up de spectacle réalité.